1970 – Lamborghini 400 GT Espada - Lot 84

Lot 84
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Estimation :
125000 - 150000 EUR
1970 – Lamborghini 400 GT Espada - Lot 84
1970 – Lamborghini 400 GT Espada La première supercar familiale de Lamborghini et la plus rapide de son temps Titre de circulation français Châssis n°7819 Moteur n°40275 - Dessin de Gandini, moteur Bizzarrini et châssis de Dallara - L’un des 578 exemplaires d’Espada série 2 fabriqués - Voiture livrée neuve en suisse avec climatisation et direction assistée - Moteur et configuration de couleurs d’origine - Restauration mécanique par feu Edmond Ciclet en 2019-2020 - Historique suisse intéressant et remarquable état de conservation Dérivée du prototype Lamborghini Marzal, l’Espada est présentée au salon de Genève 1968. Elle répond à la volonté de Ferruccio Lamborghini d’élargir la gamme, en proposant une voiture sportive typée GT réellement familiale. Techniquement, pour ce faire, l’ingénieur en chef de la marque à l’époque, Gian Paolo Dallara, extrapole sa structure à partir du châssis de la 400 GT 2+2, premier coupé deux places arrière de la marque italienne, ayant succédé à la 400 GT, elle-même issue de la toute première Lamborghini, la 350 GT. Par rapport à la 400 GT 2+2 qui lui sert de base et explique d’ailleurs son appellation, l’Espada a un empattement plus long de 10 centimètres et un moteur placé plus en avant, de façon à libérer un maximum d’espace dans l’habitacle. La mécanique est quant à elle le puissant V12 Bizzarrini dans sa version portée à 3,9L de cylindrée développant initialement 325 chevaux. La suspension est à quatre roues indépendantes, les freins à disques et les jantes en alliage de magnésium particulièrement légères afin de réduire les masses non suspendues, le tout procurant à l’Espada un comportement sain et efficace, lequel profite aussi du dessin très aérodynamique de la voiture. Comme la Marzal et les autres Lamborghini de légende avant elle, stylistiquement l’Espada est le fruit du travail de Marcello Gandini pour la carrosserie Bertone et c’est une véritable œuvre d’art. Sa ligne est fuselée et sa silhouette remarquablement équilibrée avec une voie large, de grands porte-à-faux et une faible hauteur. Cette forme procure à l’Espada une identité visuelle forte tout en lui offrant une bonne luminosité et visibilité du fait de larges surfaces vitrées, ainsi qu’une excellente habitabilité grâce à de généreuses dimensions. L’Espada accueille en effet confortablement quatre personnes et leurs bagages avec élégance. La finition est en outre très soignée avec du cuir à profusion et une dotation de série généreuse. L’Espada est ainsi une voiture à la fois fonctionnelle, performante et luxueuse. Elle rencontre d’ailleurs un énorme succès pour le petit constructeur italien de Sant’Agata Bolognese, avec 1226 exemplaires fabriqués au total toutes séries confondues. Exploit en partie dû au fait que dès février 1970, Lamborghini sort une version encore améliorée avec le moteur poussé à 350 chevaux, des disques de frein ventilés, un aménagement intérieur légèrement revu et mieux fini, ainsi que la direction assistée proposée en option. Bien que moins extravagante que la Miura ou la Countach, l’Espada est donc tout aussi spectaculaire par son style et ses capacités, faisant honneur à son prestigieux blason. La Lamborghini Espada présentée est une 400 GTE de son nom de code interne maison, c’est-à-dire une série 2, de mai 1970, d’origine suisse. En tant que version de la deuxième série du modèle, cette Espada dispose du V12 3.9L de 350 chevaux dérivé de la Miura, de la transmission perfectionnée (à joints homocinétiques), des freins à disques ventilés, du tableau de bord avec des inserts en bois et est encore équipée (comme la série 1) des jantes Campagnolo à serrage central. Elle dispose en outre de la climatisation et de la rare option direction assistée. Ce qui en fait un exemplaire encore plus désirable. Cette voiture numéro de châssis 7819, fut livrée neuve au garage Foitek de Zürich le 29 mai 1970, avec son moteur numéro 40275 et de couleur bleu « Notte » avec intérieur cuir bleu, qui est encore sa configuration actuelle. Elle a passé au moins une vingtaine d’année en Suisse, où elle a notamment appartenu à un très grand amateur et collectionneur d’Arts reconnu pour son musée à Genève, comme permet de l’attester la copie de l’ancien titre de circulation helvétique annulé présent au dossier. Elle aurait ensuite été immatriculée à Paris d’après sa plaque minéralogique, avant d’être acquise par un professionnel en 2014 alors qu’elle été immobilisée depuis plusieurs années, suite à une avarie mécanique (laissant croire à un joint de culasse déficient). Finalement, quelques temps après cette Espada est revendue à son dernier propriétaire particulier, qui entreprend sa restauration. Amateur averti, celui-ci confie les travaux à l’un des meilleurs spé
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